vendredi 15 novembre 2013

Tristesse...

La vie ne sera jamais plus comme avant… avant ton départ, avant cette horreur, avant que mon cœur ne meure….

            La vie est un don que l’on t’avait fait. Tu étais si plein de vie, si plein de joie, avec beaucoup d’humour. Tu étais un vrai petit clown. Toi tu te définissais plutôt comme un « pirate super-héros ». Ce terme me faisait autrefois rire aux éclats, maintenant il me fait tout juste sourire.
           
            Oui un petit pirate, près à tout pour braver n’importe quel obstacle. Un vrai petit super héros, capable de redonner le sourire lorsque le cœur n’y était pas. Un vrai petit clown, avec des grimaces, des danses, faisant semblant de perdre l’équilibre et de tomber, juste pour faire rire la galerie.

            Tu étais tout ça et plus encore. Tu étais ma vie, notre vie. Tu étais aussi un petit ange avec un gros besoin de câlin. Je me rappelle ces moments où tu venais te blottir contre moi sur le canapé, le doudou à la main, me laissant un tendre bisou sur la joue et me disant : « e t’aime maman ».

            Je me rappelle de cette petite voix qui me réclamait un gâteau ou un jus d’orange. Oui, tu ne manquais pas de vitalité, avec toutes les vitamines que tu ingurgitais.
           
            Tu étais tout le portrait de ton père, même allure, même gout pour les jeux, même gentillesse, même sensibilité… et j’adorai vous voir ensemble. Comme j’adorai voir la complicité qui vous unissait ta sœur et toi. Cette sœur qui aujourd’hui doit réapprendre à jouer seule, à faire face, tout comme nous, à son chagrin. Mais aussi ta sœur, si forte, si mature, si pleine de courage. Je suis fière d’être votre maman.

            Tu étais notre vie, et cette vie là c’est éteinte avec toi. Notre nouvelle vie est dure, pleines d’embuches sentimentales. Tu seras à jamais dans mon cœur, ce cœur qui pourtant est en miette. Tu seras à jamais dans mes rêves, même si parfois je me réveille en plein cauchemar. Tu seras toujours mon pirate super-héros, celui que j’aimai, que je continuerai à aimer jusqu’à la fin de mes jours.

            La vie ne fait pas de cadeau, elle est parfois plus que cruelle. Elle nous fait douter à tout instant, mais la vie est encore longue et il faudra faire avec. Avec ton absence mais aussi avec Lilou, ma petite princesse, ma raison de vivre. Et aussi avec ton père, cet homme que j’aime plus que tout et sur qui je peux compter, cet homme qui m’aime et ensemble nous trouverons un jour la force de rire sans pleurer.

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