SI il est vrai que l’on ai toujours
le con de quelqu’un, pour certaines personnes, la vérité se
trouverait plutôt dans le dicton suivant :
« On
est toujours le con de tout le monde » !
Dans
notre petite ville d’environ 50 000 habitants, on l’on côtoie
des personnes de tous les genres, de toutes les cultures, se trouve
une personne détestée de tous ! En fin, de tous sauf
d’elle-même.
Cette
personne c’est « l’emmerdeuse ». Oui, je sais, ce
n’est pas un nom, mais c’est pourtant bien ainsi que la plupart
des gens qui la connaissent la surnomme.
Certains
diront que ce n’est pas bien, pas poli, etc.… D’un coté, ils
ont tout à fait raison. Ce n’est vraiment pas correcte de s’en
prendre à quelqu’un, de la juger, de la salir. Il est vrai que
cela ne se fait pas de nommer une personne par tous les noms
d’oiseaux qui vous passent par la tête. Moi-même d’ailleurs, je
ne supporte pas que l’on puisse critiquer quelqu'un ouvertement
sans scrupule. Et pourtant je leur répondrai, qu’avant de juger,
venez donc faire un tour dans sa vie. Oh pas quelques semaines, ni
quelques jours, mais quelques heures seulement. Ensuite, vous
comprendrez mieux de quoi il en retourne.
Et
pour ceux qui ne veulent vivre l’expérience, voici donc les
chroniques de notre belle emmerdeuse !
Oh
oui, elle est belle, d’ailleurs vous ne la verrez que très
rarement sortir de chez elle sans être apprêtée. Elle est
volontaire, elle sait ce qu’elle veut, ce qui, dans tout les cas,
je pense être une bonne qualité. Mais encore faut-il que ce jolie
trait de caractère soit utilisé à bon escient. Car savoir ce que
l’on veut, c’est parfait ! Mais quand ce que l’on veut,
c’est anéantir les personnes autour de soi, les mettre plus bas
que terre pour être la reine, là je dit NON !
Je
ne saurais par où commencer tellement il y en aurait à dire. Et je
pense que Spielberg pourrait en tirer un super film fantastique.
Encore faut-il que j’arrive a vous expliquer ce cas, digne des
meilleurs cas de psychiatrie. Bien entendu, je parle ici de TOUTES
les emmerdeuses, mais, pour plus de commodité au cours de cette
histoire, je déciderai donc de la nommer Emmy (oui je trouve que
c’est une bon diminutif de « Emmerdeuse »).
Notre
belle Emmy, je disais donc, n’en fait qu’à sa jolie tête. Et
cela est peu dire. Quand elle décide quelque chose, cela devient
inconcevable pour elle de ne pas aller au bout de son projet. Elle
aime avoir les hommes à ses pieds et surtout elle aime les rejeter.
Et lorsqu'elle finisse par trouver un homme avec qui tout va bien,
elle finit toujours par tuer cette relation...
Comme
ce jour où elle décida que l’entente entre son copain et la
famille de celui-ci était un peu trop cordial à son goût. Car oui,
Emmy n’aime pas la paix, il lui faut son lot de problèmes
quotidien. Elle ne vivrait pas sans.
Il
n’y avait que très peu de temps qu’elle fréquentait ce jeune
homme, et par conséquent, sa « belle-famille » ne savait
pas encore qu’il avait fait entrer une tornade au sein de leur
clan.
Elle
a donc décidé ce jour-là de s’en prendre aux membres de la
famille de ce jeune inconscient. Elle commença par se plaindre
discrètement auprès de son bien aimé de l’attitude de ceux-ci.
Elle lui expliqua, les larmes aux yeux, qu’ils avaient manqués
cruellement d’attention à son égard et qu’ils s’étaient même
moquer d’elle. En réalité, ceux-ci ne lui avaient nullement
manquer de respect. Ils s’étaient amusé à se charrier
mutuellement. Étant pris dans le jeu et voulant rigoler ensemble,
ils l’avaient donc pris à parti. Mais notre belle ne voyait là
qu’un premier mobil pour semer la zizanie.
Le
jeune homme, fou amoureux, cru dure comme fer ce qu’il venait
d’entendre et ce fut le début d’une longue bataille familiale.
En quelques mois, elle avait réussi à l’isoler complètement du
reste de sa famille et de ses amis. Et une fois le jeune homme au
bord de la crise de nerf, elle le jeta comme une vieille chaussette.
Et oui, elle est comme ça notre jeune emmerdeuse, toujours à mettre
le bazar.
Voilà
donc l’un des principaux passe-temps de notre Emmy. Mettre les
hommes à genou devant elle. Si ce n’était que cela….
Malheureusement,
elle ne pouvait comprendre que quelques personnes, autres que les
hommes, puissent être d’une grande gentillesse envers elle. Je
vous dirai, moi non plus, mais bon. C’est pourtant ce qui arriva le
jour où l’une de ses nouvelles amies (en même temps elle ne garde
jamais très longtemps ses amies) lui offrit un beau cadeau, comme ça
pour lui faire plaisir. Cette amie était passé devant une vitrine
et avait remarqué une jolie coiffeuse. Emmy en rêvait mais n’avait
pas l’argent pour s’en payer une. D’ailleurs, elle n’avait
jamais d’argent quand elle était accompagnée, mais j’y
reviendrai plus tard. Etant la période des soldes, et voulant faire
plaisir à Emmy, cette jeune demoiselle entra dans le magasin, acheta
la coiffeuse et vint de suite lui offrir. Emmy, toujours contente
qu’on lui offre des cadeaux, était pourtant perplexe. Elle se
demandait si cela ne cachait pas quelque chose. Ne connaissant pas la
gentillesse mais étant plutôt abonnée à la méchanceté
gratuite, elle se tortura l’esprit pendant des jours enfin de
décréter que, oui cela n’était pas normal et que cette amie
allait sûrement bientôt lui réclamer un service en échange. Ou
pire, qu’elle voulait l’ acheter. Ce jour là, son attitude
changea complètement auprès de la pauvre jeune femme qui avait
simplement voulu faire plaisir. Elle se vit insulter sans raison,
maudite à toutes les sauces. Jusqu’à ce qu’elle ne donne plus
de signe de vie à Emmy, préférant partir loin plutôt que se faire
salir sans raison. Emmy était quand à elle aux anges, toujours
persuadée que ce présent était un cadeau empoisonné. D’ailleurs,
elle l’avait même vendue, cette belle coiffeuse, qui pourtant lui
plaisait tant…
Mais
hors du contexte familiale et amicale, Emmy adore se faire remarquer
dans les lieux publiques. Comme cet autre jour, où assise à la
terrasse d'une café, elle décida que son Diabolo n'était pas assez
frais. Et malheur à cette pauvre service qui répondit à son
interpellation. Car, comme chacun le sait, le client est roi ! Et ça
ce n'était pas tomber dans l'oreille d'une sourde. Cette petite
serveuse lui rapporta don cun diabolo plus frais. Mais C'est alors
que la galère commença et que Emmy jubila...
....La suite à suivre ....
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