lundi 15 septembre 2014

Univers gothique de LOSTFISH

Voici une artiste à ne pas manquer.
Son univers de poupées "dérangeantes" est tout simplement génial. Très proche de ce que j'aime.
Peut-être parce que nous sommes nées le même jour lol.... Je vous laisse découvrir son univers à travers son blog:
 http://lostfishblog.blogspot.fr/

Mais aussi d'autres articles sur elle!
http://www.yozone.fr/spip.php?page=itwx_article&id_article=11621
http://lostfish.free.fr/

vendredi 12 septembre 2014

Souffrance encore et toujours

Je ne sais par où commencer. Que dire ? Comment l’exprimer ? La vie peut parfois être d’une telle cruauté. Jamais je n’aurai pensé que le pire des cauchemars d’une mère pourrait un jour m’arriver. Mon petit bonhomme, un sacré clown ! Mais avec un tel charme, une telle gentillesse, une réelle bonté. Oui, pour un enfant de trois ans, cela peut paraître exagéré. De même, que du fait qu’il était mon fils, certains diront que c’est normal que je vois en lui toutes ces qualités. Et pourtant il était tout ça. Etait… Cela est dur, très dur de vivre sans lui, de vivre avec son absence. Mais même si mon chagrin, ma souffrance sont toujours intactes, je vais aujourd’hui mieux. Il faut dire que j’ai auprès de moi le meilleur des remèdes : ma fille. Elle aussi n’est que joie, gentillesse, beauté… Et pourtant, la vie est dure, très dure. Il est dur de vivre sans mon enfant, de me remémorer tous les jours ce jour tragique. Mais aussi de revoir à tout moment son sourire, entendre ses rires qui résonnent encore dans ma tête. Dur de devoir être le pilier de la famille. Dur de devoir s’occuper de tout. Mais surtout dur de continuer, de se battre en gardant le sourire, en effaçant de mon visage la douleur. Eviter de montrer au monde mon mal-être. Paraître bien en toute occasion. Paraître… Oui voilà bien le mot qui me qualifie le mieux depuis quelques temps. Je ne suis qu’une image, ayant enfoui au plus profond de moi tout ce qui peut être en rapport avec ma douleur. J’aimerai pourtant lâcher prise, être tranquille, pouvoir vivre pour quelques jours mon malheur sans rien avoir à faire. Juste quelques jours, pour tout sortir, me reposer et reprendre ensuite ma vie comme si rien ne c’était passé. Le repos me ferait un réel bien, mais j’ai tellement peur de tourner en rond… Et puis à qui sortir tout ce que je ressens ? A qui crier toute ma souffrance et ma haine ? A qui donner une telle responsabilité ? Les gens qui tournent autour de moi ont déjà leurs propres soucis. De quel droit pourrais-je leur infliger ma dose de douleur ?