Je souffre de la disparition de mon petit ange. Je
souffre de ne pas avoir été là pour le sauver. Je culpabilise chaque jour.
Et à coté de cela, je vois chaque jour aux informations
des enfants tués par leur propre mère !!
Alors je souffre d’autant plus, je ne décolère
pas !
Moi qui donnerai
n’importe quoi pour revoir mon fils, je ne peux supporter de voir tant de femme
avec si peu d’amour et d’humanité.
Déjà que j’avais mal en voyant certaines mères se détacher de leurs enfants,
mais là je n’ai plus de mot….
Je souffre chaque jour un peu plus, ne sachant plus
comment retrouver un peu de sérénité.
Je souffre d’avoir dit un jour, bien avant ta naissance
et celle de ta sœur, que je ne voulais qu’un enfant. Si tu savais comme ces
quelques mots résonnent en moi à présent. J’ai parfois l’impression que la vie
me rend ce que je voulais bien avant de te connaitre. Car depuis le jour où tu
es né, pour rien au monde je n’ai regretté de t’avoir eu. Tu étais mon petit,
mon bébé, celui que je chérissais….
Je ne sais même plus donner de mots et de sens à cette
douleur. Je voudrai tout lâcher, tout oublier, tout recommencer ! J’aimerai
perdre la mémoire. Mais même cela ne serait suffisant car les informations
quotidiennes viendraient toujours entacher mon bonheur.
Mon bonheur, d’ailleurs, qu’en est-il ? Dois-je me
satisfaire de ce qui me reste aujourd’hui ? Oui mais comment, comment faire
lorsque l’on a connu plus ?
Je souffre et cette souffrance me tue à petits feux, mais
pas suffisamment à mon gout !
Mon petit ange, tu me manques terriblement et rien de ce
qu’on me dire, rien de ce que l’on peut faire n’apaise mon
âme.
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