mercredi 25 avril 2007

Un dernier de Medhi

Je vous voyais pensive et belle dedans les serres d’hiver
Dans la lumière pâle et sur ce fond de neige
Figée dans la beauté d’un camée centenaire
J’admirais votre taille serrée dans la soie grège
Je me prie à vouloir la tendre porcelaine
Vous tenir près de moi.
Vous garder à dessein
Mes avances cavalières firent rougir vos veines
Les yeux baissés au sol : m’accordiez votre main

Je vous vois nue et belle dans le salon d’hiver
Aux lumières d’un feu en pleine incandescence
La beauté triomphante montée en cavalière
J’admire dessus moi la superbe indécence
Je me prends à vouloir sucer vos jolies lèvres
Tenir tout contre moi vos ronds et nobles seins Alimenter d’exploits nos identiques fièvres
Les caresses des bouches, des sexes et des mains

Vous fûtes et vous serez toujours : femme farouche
L’oiseau à protéger ou l’amante guerrière
Et quand je déposerai baiser sur votre bouche
Le rouge sur vos joues sera : désirs d’aventurière
Ou à fragile fée qui tremble qu’on la touche

Je vous verrai toujours dedans ce contre jour
L’un profil de vierge, de pâle tourterelle
L’autre dans le clair obscur, d’experte en l’amour
Je vous aime frêle et forte, effrontée et pucelle
Qui aimez ma semence, qui aimez mes poèmes et partager autant mes nuits que mes jours

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