vendredi 15 novembre 2013

Mon fils

Ta vie a été plus que courte. Je n’ai pas eu le temps de te dire à quel point je t’aime.
Tu étais ma vie, une partie de moi, une copie de ton père et en te perdant, j’ai perdu une partie de mon cœur, de ma vie, de mes espoir, de mes rêves….
Plus rien ne sera jamais comme avant, et l’on a beau me dire que le temps fera le reste, je n’y crois plus.
Je n’ai plus qu’une envie maintenant, que me vie se passe au plus vite pour, un jour, enfin te retrouver et te serrer fort contre moi.
La vie est devenue si triste depuis ton départ, même les rires de ta sœur n’arrivent plus à me réchauffer le cœur.
Tout est si noir, si calme, si énervant à la fois….
Je voudrai  repartir en arrière, changer ce jour tragique, pouvoir te dire je t’aime et combien tu comptais à mes yeux.
Une déchirure impossible à soigner, une blessure grande ouverte que rien ne refermera jamais !
Les nerfs reprennent le dessus et rien de ce que je fais n’arrive à me calmer. J’en veux à la terre entière de t’avoir perdu. Pourquoi ? Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi n’ai-je pas su te protéger ? Pourquoi la vie est-elle si cruelle ? Qu’ai-je bien pu faire pour mériter un pareil sort ?
La vie me tend les bras et pourtant je la vois si lointaine …
Je prie pour te retrouver, pour t’embrasser, pour te consoler, toi qui es seul maintenant dans l’abîme de la mort.
J’ai envie de hurler, de pleurer, de frapper ce qui m’entoure. Je meurs à petit feu, sans pourvoir remonter à la surface. Ton image est gravée dans ma tête, dans mon cœur. Tu es partout et nulle part à la fois… Quelle horrible sensation !
Notre vie ne sera plus jamais la même et je compte les jours, les années qui me séparent désormais de toi !
Je t’aime mon fils !

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