mardi 18 décembre 2012

Chroniques d'une emmerdeuse (1ère patire)

SI il est vrai que l’on ai toujours le con de quelqu’un, pour certaines personnes, la vérité se trouverait plutôt dans le dicton suivant :
« On est toujours le con de tout le monde » !


Dans notre petite ville d’environ 50 000 habitants, on l’on côtoie des personnes de tous les genres, de toutes les cultures, se trouve une personne détestée de tous ! En fin, de tous sauf d’elle-même.
Cette personne c’est « l’emmerdeuse ». Oui, je sais, ce n’est pas un nom, mais c’est pourtant bien ainsi que la plupart des gens qui la connaissent la surnomme.
Certains diront que ce n’est pas bien, pas poli, etc.… D’un coté, ils ont tout à fait raison. Ce n’est vraiment pas correcte de s’en prendre à quelqu’un, de la juger, de la salir. Il est vrai que cela ne se fait pas de nommer une personne par tous les noms d’oiseaux qui vous passent par la tête. Moi-même d’ailleurs, je ne supporte pas que l’on puisse critiquer quelqu'un ouvertement sans scrupule. Et pourtant je leur répondrai, qu’avant de juger, venez donc faire un tour dans sa vie. Oh pas quelques semaines, ni quelques jours, mais quelques heures seulement. Ensuite, vous comprendrez mieux de quoi il en retourne.
Et pour ceux qui ne veulent vivre l’expérience, voici donc les chroniques de notre belle emmerdeuse !


Oh oui, elle est belle, d’ailleurs vous ne la verrez que très rarement sortir de chez elle sans être apprêtée. Elle est volontaire, elle sait ce qu’elle veut, ce qui, dans tout les cas, je pense être une bonne qualité. Mais encore faut-il que ce jolie trait de caractère soit utilisé à bon escient. Car savoir ce que l’on veut, c’est parfait ! Mais quand ce que l’on veut, c’est anéantir les personnes autour de soi, les mettre plus bas que terre pour être la reine, là je dit NON !
Je ne saurais par où commencer tellement il y en aurait à dire. Et je pense que Spielberg pourrait en tirer un super film fantastique. Encore faut-il que j’arrive a vous expliquer ce cas, digne des meilleurs cas de psychiatrie. Bien entendu, je parle ici de TOUTES les emmerdeuses, mais, pour plus de commodité au cours de cette histoire, je déciderai donc de la nommer Emmy (oui je trouve que c’est une bon diminutif de « Emmerdeuse »).

Notre belle Emmy, je disais donc, n’en fait qu’à sa jolie tête. Et cela est peu dire. Quand elle décide quelque chose, cela devient inconcevable pour elle de ne pas aller au bout de son projet. Elle aime avoir les hommes à ses pieds et surtout elle aime les rejeter. Et lorsqu'elle finisse par trouver un homme avec qui tout va bien, elle finit toujours par tuer cette relation...
Comme ce jour où elle décida que l’entente entre son copain et la famille de celui-ci était un peu trop cordial à son goût. Car oui, Emmy n’aime pas la paix, il lui faut son lot de problèmes quotidien. Elle ne vivrait pas sans.
Il n’y avait que très peu de temps qu’elle fréquentait ce jeune homme, et par conséquent, sa « belle-famille » ne savait pas encore qu’il avait fait entrer une tornade au sein de leur clan.
Elle a donc décidé ce jour-là de s’en prendre aux membres de la famille de ce jeune inconscient. Elle commença par se plaindre discrètement auprès de son bien aimé de l’attitude de ceux-ci. Elle lui expliqua, les larmes aux yeux, qu’ils avaient manqués cruellement d’attention à son égard et qu’ils s’étaient même moquer d’elle. En réalité, ceux-ci ne lui avaient nullement manquer de respect. Ils s’étaient amusé à se charrier mutuellement. Étant pris dans le jeu et voulant rigoler ensemble, ils l’avaient donc pris à parti. Mais notre belle ne voyait là qu’un premier mobil pour semer la zizanie.
Le jeune homme, fou amoureux, cru dure comme fer ce qu’il venait d’entendre et ce fut le début d’une longue bataille familiale. En quelques mois, elle avait réussi à l’isoler complètement du reste de sa famille et de ses amis. Et une fois le jeune homme au bord de la crise de nerf, elle le jeta comme une vieille chaussette. Et oui, elle est comme ça notre jeune emmerdeuse, toujours à mettre le bazar.
Voilà donc l’un des principaux passe-temps de notre Emmy. Mettre les hommes à genou devant elle. Si ce n’était que cela….

Malheureusement, elle ne pouvait comprendre que quelques personnes, autres que les hommes, puissent être d’une grande gentillesse envers elle. Je vous dirai, moi non plus, mais bon. C’est pourtant ce qui arriva le jour où l’une de ses nouvelles amies (en même temps elle ne garde jamais très longtemps ses amies) lui offrit un beau cadeau, comme ça pour lui faire plaisir. Cette amie était passé devant une vitrine et avait remarqué une jolie coiffeuse. Emmy en rêvait mais n’avait pas l’argent pour s’en payer une. D’ailleurs, elle n’avait jamais d’argent quand elle était accompagnée, mais j’y reviendrai plus tard. Etant la période des soldes, et voulant faire plaisir à Emmy, cette jeune demoiselle entra dans le magasin, acheta la coiffeuse et vint de suite lui offrir. Emmy, toujours contente qu’on lui offre des cadeaux, était pourtant perplexe. Elle se demandait si cela ne cachait pas quelque chose. Ne connaissant pas la gentillesse mais étant plutôt abonnée à la méchanceté gratuite, elle se tortura l’esprit pendant des jours enfin de décréter que, oui cela n’était pas normal et que cette amie allait sûrement bientôt lui réclamer un service en échange. Ou pire, qu’elle voulait l’ acheter. Ce jour là, son attitude changea complètement auprès de la pauvre jeune femme qui avait simplement voulu faire plaisir. Elle se vit insulter sans raison, maudite à toutes les sauces. Jusqu’à ce qu’elle ne donne plus de signe de vie à Emmy, préférant partir loin plutôt que se faire salir sans raison. Emmy était quand à elle aux anges, toujours persuadée que ce présent était un cadeau empoisonné. D’ailleurs, elle l’avait même vendue, cette belle coiffeuse, qui pourtant lui plaisait tant…

Mais hors du contexte familiale et amicale, Emmy adore se faire remarquer dans les lieux publiques. Comme cet autre jour, où assise à la terrasse d'une café, elle décida que son Diabolo n'était pas assez frais. Et malheur à cette pauvre service qui répondit à son interpellation. Car, comme chacun le sait, le client est roi ! Et ça ce n'était pas tomber dans l'oreille d'une sourde. Cette petite serveuse lui rapporta don cun diabolo plus frais. Mais C'est alors que la galère commença et que Emmy jubila...


....La suite à suivre ....

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